L’hypnose au chevet des troubles sexuels.

Troubles du désir, troubles de l’érection, rapports douloureux, absence de plaisir…nul n’est à l’abri d’un dysfonctionnement sexuel. En quelques séances, l’hypnose médicale permet de dépasser ce type de difficultés et de retrouver un équilibre satisfaisant en activant toutes les ressources intérieures. L’hypnose apporte une solution simple, efficace mais réfléchie.

 

En matière de sexualité, notre inconscient est le maitre du jeu. Émancipateur ou saboteur, il est la « boite noire » de notre sexualité. Même lorsque le trouble a une origine organique tels les troubles de l’érection chez l’homme diabétique, la peur de l’échec, la honte, la culpabilité, l’éducation et la mémoire du corps sont partie prenante. Autant de couac s qui échappent à la rationalisation. C’est là que réside la supériorité de l’hypnose. Elle ne cherche pas à analyser le pourquoi du comment des blocages. Elle s’adresse au cerveau droit, intuitif et émotionnel et le libère de tous les messages inhibiteurs qui entretiennent le symptôme quand ils ne le créent pas.

Comment ça se passe ?

« Après un mariage de princesse, le soir de notre nuit de noces nous découvrîmes le pot au rose, la pénétration nous était impossible. Nous avons passé 18 mois à consulter des médecins en tout genre. On m’enleva l’hymen, on m’élargit le vagin, on me drogua d’anxiolytiques et myorelaxants, on me fit du botox, on me conseilla même de me souler, mais rien n’y fit. Mon vaginisme résistait envers tout et contre tous. Une psychologue m’affirma que j’ai été abusée dans mon enfance, et que je ne pourrai jamais faire l’amour, une autre, que mon amour du père m’empêchait d’être la femme de mon mari. J’étais au bout du désespoir et je m’en voulais tellement de faire subir toute cette souffrance à mon mari. Jusqu’au jour où je lus un article sur l’hypnose médicale. Je n’avais plus rien à perdre. Je me mis donc à la quête d’un hypnotherapeute au Liban. Une fois mon rendez-vous fixé, j’y allais hésitante, méfiante et peu rassurée. Cependant un médecin très affable m’accueillit et m’écouta. Il hochait la tête et me posait quelques questions sans préjugés, sans jugements mais avec une réelle empathie. Il me demanda ensuite de m’installer le plus confortablement possible sur ma chaise et de fermer les yeux. Je ne devais riens faire de plus à part m’imaginer une fleur entrain d’éclore au soleil. Je me laissais bercer par sa voix agréable et apaisante. En aucun moment je ne m’endormis. Je pouvais à tout moment rouvrir les yeux mais je n’en avais pas envie. J’étais bien. En cinq séances, je réussis à affronter mes peurs et à faire lâcher mes muscles vaginaux. Depuis, quand je me sens un peu tendue, je me fais ma propre séance d’autohypnose. »  Lama, 28 ans

Après un entretien approfondi, le thérapeute invite le patient à s’installer confortablement dans un fauteuil ou sur un divan. Par le biais d’une « simple » conversation mais qui utilise un langage métaphorique, des contes, des images, l’évocation de sensations, va s’installer la « transe ».

Cet état modifié de conscience est communément retrouvé dans notre quotidien. Qui de nous ne s’est pas laissé fasciner par un bon feu ou bercer par le bruit de vagues à la plage. Les pensées s’évadent. On se sent ici et ailleurs, la perception de l’environnement extérieur n’a plus d’importance, certains souvenirs refont surface…L’esprit conscient décroche, l’inconscient émerge. Un inconscient dans lequel l’hypnothérapeute va alors inciter son patient, toujours via des métaphores, à aller puiser la solution.  Le processus thérapeutique s’enclenche alors qu’on a eu l’impression que d’un simple moment de rêverie.

Abécédaire de l’hypnothérapie

Une séance en deux temps

  • Elle commence par un entretien, une conversation durant laquelle le patient explique son problème. On peut consulter seul ou à deux.
  • Le praticien induit ensuite l’état hypnotique qui permet au patient de voyager dans son inconscient pour y puiser la solution

Au total, la séance dure environ 45 minutes

La durée de la thérapie

L’hypnose appartient aux thérapies brèves, à savoir de moins de douze séances par cure. Au bout de quatre ou cinq, on observe déjà s’il y a des effets. Si le patient n’a pas dépassé le stade de la première séance, le praticien doit lui proposer de changer de système

Le cout

Le même que pour les médecins spécialistes et les psys.  Ne vous faites pas avoir par des tarifs exorbitants.

 

Comment ça marche ?

« Les relations sexuelles avec ma femme étaient sans nuages, puis notre premier garçon est né. Bien sûr j’avais lu des articles sur le sujet, et entendu des confidences de copain qui ne «  retrouvaient » plus leur femme après l’accouchement. Mais j’ignorais que cet état pouvait durer bien après l’arrivée de l’enfant. Face aux multiples refus de ma femme, j’ai commencé à douter de ma virilité. Du coup, lorsque nous avons refait l’amour, mes érections ne tenaient plus. Nous sommes restés deux ans sans faire l’amour et après avoir vu un reportage sur l’hypnose, je me suis décidé. J’ai vraiment joué le jeu que m’offraient les suggestions du thérapeute. Je me suis imaginé que je faisais l’amour comme un taureau et je me suis lancé dans l’arène. Au lit, je me suis servi de la même métaphore et, en trois séances, je suis devenu le taureau du siècle. Nous avons depuis retrouvé une sexualité harmonieuse ». Fadi, 33 ans

L’hypnose agit sur l’hypothalamus, une glande située dans le cerveau, véritable chef d’orchestre de nos secrétions hormonales. C’est ainsi notamment qu’elle augmente la sécrétion d’endorphines, hormones de la joie de vivre, du plaisir et du désir. Par sa méthode, l’hypnose donne au patient la possibilité de dépasser ses souffrances physiques et psychiques.

L’hypnose travaille aussi au niveau de l’inconscient par le biais de métaphore. Il s’agit d’un langage imagé, chargé de sens, souvent caché, que l’esprit conscient ne peut intégrer. La puissance de la métaphore franchit la barrière du conscient et s’adresse directement à l’inconscient qui comprend le message. Pour ce, le thérapeute exploite le système de pensées du patient en employant les mêmes mots que lui. Il réinjecte ainsi l’amorce de solutions comme si elle venait du patient lui-même. Le patient peut entretenir tout seul par la suite ce mode de pensée par le biais de l’autohypnose.

Un état de conscience modifiée

L’expression « sommeil hypnotique » est plutôt mal choisie puisqu’une personne sous hypnose ne dort pas et n’est pas non plus sous l’influence d’ondes magnétiques. Les tests encéphalographiques le prouvent : l’état d’hypnose s’apparente à un état de veille qui permet, alors que la personne semble dormir, de mettre au contraire son cerveau en hyperactivité et de s’adresser à son inconscient. A ce moment précis, le patient est très réceptif à l’hypnotiseur et un travail en profondeur peut commencer. En aucun cas, le patient perd la puissance de son libre arbitre.

Quand consulter ?

« Je n’ai jamais pu faire l’amour sans avoir mal. Depuis mon mariage, ma sexualité est un calvaire douloureux. Pourtant, j’ai tout essayé. Les crèmes anesthésiantes, les gels lubrifiants, la rééducation périnéale, les antifongiques, les corticoïdes…Rien ne vient à bout de ma douleur. L’hypnose serait-elle la solution ? » Nada, 33 ans

Retrouver des érections, une lubrification de qualité, se laisser enfin aller à l’orgasme, maitriser des éjaculations express, ressentir à nouveau l’envie et le plaisir qui avaient déserté la vie de couple, ne plus se focaliser sur la peur d’avoir mal, surmonter un traumatisme…toute difficulté sexuelle peut se voir résolue grâce à l’hypnose. Le fait de renouer avec des émotions et des sensations positives, de reprendre confiance en son corps, en soi, désamorce le symptôme. Le tout est qu’il s’agisse d’une vraie demande. On ne peut jamais forcer l’inconscient à faire ce qu’il ne veut pas.

Le point sur les problématiques sexuelles

Les troubles sexuels masculins : 20 à 40% des hommes en souffrent. L’éjaculation prématurée étant le trouble le plus fréquent chez les jeunes. Elle concerne 1 homme sur 3.

Les pannes : 42 % des hommes de plus de 35 ans disent en avoir déjà eu et 32 % présenteraient une insuffisance érectile après 40 ans.

L’absence de désir chez la femme : est la plainte la plus fréquente : 38 % disent en souffrir souvent ou parfois

L’orgasme : 36 % des femmes sont dans l’impossibilité de l’atteindre.

Les rapports douloureux : 16 % des femmes s’en plaignent. Le vaginisme (contraction involontaire des muscles interdisant toute pénétration) concerne 12 à 17 % des femmes qui consultent pour dysfonction sexuelle

Sources : « Sexualité de la femme moderne et la dysfonction érectile », 2007 (enquête Ipsos)

                                 « Role de la confiance sur la vie sexuelle, affective et sociale », étude européenne des laboratoires Pfizer, 2009

 

 

Peut-on consulter en couple ?

« A cette époque, nous vivions en Europe, Malek et moi. Mariés depuis 7 ans, tous nos amis nous enviaient. A leurs yeux, nous formions le couple idéal. Pourtant Malek et moi souffrions depuis deux ans de l’usure de notre couple. Nous n’avions plus de désir l’un pour l’autre. Nous nous aimions, certes, mais le physique s’était perdu quelque part au fil des années. Dans notre quartier exerçait un médecin sexologue hypnothérapeute. Sans grandes convictions, nous nous décidâmes à consulter. Cet homme  a sauvé notre mariage de la dérive. Lors de la première séance il discuta longuement avec nous tout en nous expliquant la neurobiologie de l’amour. Au rendez-vous suivant, sans nous demander ni de nous allonger, ni de fermer les yeux, il nous emmena comme dans un rêve éveillé vers un monde où notre problème n’existerait plus. Malek et moi, nous nous sommes mis à façonner ce monde pour réaliser 10 séances plus tard que nous y vivions. Selon notre thérapeute, nous avions réussi à réinventer notre couple. » Hanane, 37 ans

Lorsque malgré un amour sincère, un couple n’arrive plus à avoir une vie sexuelle épanouie, des séances à deux peuvent être utiles. Chacun est invité à parler des points forts du début de la relation, de l’apparition du symptôme, afin de repérer les enjeux cachés, jamais dénoncés. Pendant l’état hypnotique, au fil des réactions de l’un et de l’autre, les inconscients peuvent interagir. Les larmes sont souvent présentes mais cette approche permet de remettre au contact les deux partenaires, qui découvrent une nouvelle forme d’attention à l’autre, et génère de nouvelles réponses corporelles et comportementales.

Bien choisir son thérapeute

Vérifiez qu’il s’agit d’un médecin généraliste ou spécialiste ou d’un psychologue clinicien ayant suivi une formation sérieuse à l’hypnose médicale.

Méfiez-vous de ceux qui sont ni psychologues ni médecins.

Malgré tout, sachez que la séance chez un médecin est en partie remboursée par la sécurité sociale.

Pour trouver la personne adéquate, renseignez-vous autour de vous, ne foncez pas à l’aveuglette.

Les plaintes masculines

Elles sont essentiellement de trois ordres : la difficulté érectile, les troubles de l’éjaculation : l’éjaculation prématurée et l’anéjaculation, et les troubles du désir. Les dysfonctions sexuelles ont un retentissement psycho-conjugale non négligeable au sein  du couple. Les plus fréquentes sont les troubles de l’érection et l’éjaculation prématurée.

La difficulté érectile

« A partir du jour où Jinane m’a avoué qu’elle n’avait pas eu d’orgasme, que ça n’avait aucune importance, mais qu’elle faisait semblant, ma vie sexuelle s’est écroulée. Pendant un an, je n’arrivais plus à faire l’amour normalement sans l’aide d’un facilitateur de l’érection. En hypnose, j’ai réalisé que j’avais toujours douté de mes capacités, même dans le domaine professionnel, mon père m’ayant toujours traité d’incapable. Le thérapeute m’a demandé de projeter sur un écran, côte à côte, une image négative et positive de moi et progressivement de remplacer la deuxième par la première. Pendant la séance. C’est tout mon corps qui est passé du sentiment de mal-être au bien-être. Le soir-même j’ai réussi à faire l’amour à Jinane sans faiblir. Du coup, on a pu en parler et depuis tout va bien », Khalil 36 ans

L’hypnose a permis à Khalil de se focaliser dans l’ « ici et le maintenant » et de se libérer de la mauvaise image qu’il avait de lui-même. Pendant les séances tout son corps est passé du mal-être ou bien-être. Se sentant moins remis en question, il a pu initier un dialogue constructif avec son épouse.

Dans les cas où l’origine de la dysfonction érectile est mixte (psychologique et organique), il est possible d’allier à l’hypnose des médicaments inducteurs d’érection.

Quelles sont les contre-indications ?

Les contre-indications sont très rares et d’ordre psychiatrique : états dissociatifs graves, délires, troubles maniaco-dépressifs, états limites

L’éjaculation prématurée

« L’hypnothérapeute m’a demandé d’utiliser mon sexe telle la main qui masturbe, de me centrer ainsi sur les sensations de ma partenaire. Je devais m’imaginer que mon sexe était l’archer et ma partenaire un violon. En jouant de son corps, je pouvais créer une symphonie mélodieuse. Couplée à des exercices sexuels à pratiquer à la maison, l’hypnose m’a permis de me sentir maitre de mon corps et acteur de mon plaisir. Au bout de trois mois, je maitrisais mon éjaculation comme un maestro. »

Dans la prise en charge de l’éjaculation rapide, l’hypnose a une place de choix. Elle agit à multiples niveaux. Elle calme l’anxiété et tend un filtre sur les sensations exacerbées qui enclenchent le réflexe éjaculatoire. Plusieurs méthodes existent et maintes suggestions sont possibles. La métaphore du violon est une option ainsi que les techniques de distorsion du temps qui permettent au patient de se libérer de la notion du temps.

L’hypnose, oui, mais pour qui ?

Nous sommes tous capables de nous mettre en état d’hypnose, même si certains y arrivent plus facilement. On ne se sent pas forcément relaxé lorsqu’on est en transe et on n’a aucun besoin d’une transe profonde pour avoir des résultats. En deux ou trois séances, vous saures si vous adhérez (corps et tête) ou non. Si ça bloque, c’est que ce n’est pas le bon moment ou que vous ne vous sentez pas suffisamment en confiance. Dans ce cas il ne faut pas hésiter à changer de thérapeute.

Les plaintes sexuelles féminines

Les plus fréquentes sont l’absence de désir, l’anorgasmie, les troubles sexuels douloureux tels les dyspareunies (rapports douloureux) et le vaginisme.

Les troubles du désir sexuel

« Bien qu’on s’aimait, je ne le désirais plus. En hypnose, j’ai travaillé sur mes fantasmes afin de retrouver la jeune Ghenwa en moi, celle qui brulait de désir et croquait la vie à pleines dents. La retrouver ne fut point une mince affaire. Il fallut se débarrasser du carcan des responsabilités, des soucis quotidiens, des enfants…Une fois le ménage fait (en imaginaire évidemment), j’ai pu me reconnecter avec mon désir sexuel » Ghenwa, 42 ans

En combattant les blocages, l’hypnose permet de favoriser le désir. Par un jeu de fantasmagorie mentale en fonction de la personnalité de la patiente, l’hypnose l’aide à se focaliser sur ses réactions corporelles, signe de l’éveil sexuel

Les femmes sont-elles plus réceptives à l’hypnose que les hommes ?

Non, les mécanismes sont exactement les mêmes et l’hypnose est toute aussi efficace sur les symptômes féminins que masculins.

L’anorgasmie

«  Je suis d’une famille très conservatrice où femme de plaisir= femme de mauvaise vie. Quand je me suis décidée à consulter, j’ai dit au médecin que j’aimais nager, qu’adolescente j’avais même remporté des médailles. Il m’a demandé d’imaginer la mer, le plaisir à jouer avec les vagues. Il m’a encouragée à aller au large. A regarder l’image de ma famille sur la plage s’estomper, disparaitre, tandis qu’un homme me faisait signe. Il m’a encouragé à le rejoindre, à évoluer en rythme avec lui, à me laisser bousculer par les rouleaux jusqu’à ce que finalement l’un d’eux me fasse chavirer dans ses bras. Ça a été le déclic. Maintenant quand je fais l’amour, je me laisse porter par les vagues et je décroche la médaille du plaisir. » Valia, 35 ans

L’hypnose peut aider à neutraliser certaines causes immédiates ou profondes responsables de l’anorgasmie. Ainsi, grâce aux techniques hypnotiques, on pourra apprendre aux femmes souffrant d’anorgasmie, à aimer leur corps, à désensibiliser leur angoisse et à résoudre les conflits de leur enfance.

L’hypnose, quels risques ?

L’hypnose médicale n’est en aucun cas une prise du pouvoir du thérapeute. Le patient ne dort pas, reste parfaitement maitre de la situation et garde son libre-arbitre. Rien ne peut être fait contre sa volonté et, à tout moment, il peut interrompre la séance.

Il est important de s’adresser à un hypnothérapeute dument formé.

Les livres, CD, DVD ne suffisent pas car ils ne respectent ni le contexte du symptôme, ni le fonctionnement psychiques et les ressources propres à chacun.

Les troubles sexuels douloureux

« Lors de mes séances, le médecin m’a suggéré une promenade en barque sur une rivière tranquille. La sensation était très apaisante. Cependant, il me demandait de regarder aussi le paysage avec des rochers qui venaient trancher la douceur de l’environnement et formaient des écueils à éviter. Idem pour les courants plus vifs. Je ramais alors pour aller à contre-courant et n’y parvenais pas. Ne valait-il mieux pas revenir sur la berge et se prélasser sur l’herbe sous les caresses des rayons de soleil ?  Il me fallait lâcher mes peurs, et me permettre de me laisser aller sans résister inutilement. C’est ainsi que j’ai appris à relâcher mes muscles durant les rapports ce qui m’a permis de me sortir de l’engrenage de la douleur. »

Toute douleur chronique génitale a deux composantes : l’une objective qui correspond à l’éthologie médicale et que l’on soigne en conséquence, et l’autre affective et sexuelle. Une fois, les raisons organiques prises en charge, l’hypnose s’attaque au mécanisme de la douleur. On identifie trois stades dans la douleur : le souvenir de la douleur (passé), sa crainte (futur) et la douleur actuelle (présent). Par le biais de l’hypnose, le patient va réussir à se concentrer sur l’ici et le maintenant. Avec des mots ouverts, le praticien va intégrer des notions de bien-être et faire découvrir au cerveau du patient l’influence qu’il peut avoir sur la douleur.

Et l’autohypnose ?

Un peu comme un kinésithérapeute indique les mouvements à faire pour remuscler son dos après un lumbago, il s’agit de renforcer le travail fait en séance. Pendant celle-ci, le thérapeute repère les moments où le patient a répondu de façon particulièrement intense à ses métaphores thérapeutiques. A partir de là, il peut lui proposer des exercices d’autohypnose, construits sur mesure à faire chez soi pour renforcer ce processus.

L’hypnose apparait ainsi comme une aide excellente qui peut même faire partie de notre hygiène de vie. Elle permet en effet de dédramatiser les situations et d’apporter la distance nécessaire pour résoudre nos problèmes, et pas seulement sexuels.

Dr. Sandrine Atallah