Le mythe des aphrodisiaques

La propagation lancinante de l’idée de performance sexuelle sans échec ne s’est pas limitée aux médias et à la pornographie mais a même envahi le marché pharmaceutique. Celui-ci regorge à présent de pilules miraculeuses, de molécules à effet aphrodisiaque souvent aussi inefficaces que nocives. Et pour celles qui sont réellement actives, elles sont victimes d’une contrefaçon massive et dangereuse. Enfin, qu’en est-il des effets secondaires de certains médicaments sur la sexualité ? Pourquoi, lors de la prescription, sont-ils fréquemment tus ou négligés ?

Produits aphrodisiaques : une promesse paradisiaque ?

Du nom d’Aphrodite, déesse grecque de l’amour, les substances aphrodisiaques ont accompagné l’évolution de chaque peuple et de chaque culture aux quatre coins de la planète. Ainsi, selon les disponibilités de chaque région, maints produits naturels et aliments ont acquis la réputation de stimuler le désir sexuel.

Or, il a été démontré que pour les rares substances possédant une réelle vertu « aphrodisiaque », les dommages collatéraux et toxiques sont de taille.

Ainsi la Cantharide, du nom d’une mouche espagnole, provoque une importante irritation inflammatoire des voies urinaires avec une congestion du pénis et donc une érection au prix d’un risque d’hémorragie rénale voire même d’arrêt cardiaques ! Les morts subites lors des fameux festins orgiaques à la Cantharide du marquis de Sade en témoignent.

Quant aux amphétamines, leur capacité de désinhibition violente du désir sexuel est largement contrecarrée par des effets secondaires également hautement contraignants.

La Mandragore, plante d’origine méditerranéenne surtout célèbre pour sa forme phallique, recèlerait elle aussi de nombreuses substances toxiques.

Si la noix Muscade potentialiserait de façon incertaine le désir, les crampes qu’elle entraîne sont bien plus évidentes. De même que l’intoxication à fortes doses.

Idem pour le bois bandé, dont les propriétés vasodilatatrices n’ont jamais été scientifiquement prouvées, mais dont les effets secondaires eux, ont bien été démontrés.

Le ginseng, aphrodisiaque de renommée internationale, n’a jamais prouvé son efficacité. La noix vomique, quant à elle, contenant de la strychnine et souvent combinée au ginseng, aurait certes un effet stimulant mais aussi extrêmement dangereux.

Enfin, la corne de rhinocéros et autres dérivés naturels n’ont aucune répercussion détectable à part par leur effet placebo.

Rabih, 25 ans, nous narre son expérience personnelle en la matière : « J’avais lu sur internet un article sur les aphrodisiaques. Cela tombait pile-poil avec mon rendez-vous avec Karine. C’était la première fois qu’elle venait chez moi et je voulais l’épater. J’ai donc mis des bougies parfumées à la vanille pour l’ambiance, allumé de l’encens et préparé un repas simple mais très bon. A la fin, je lui ai demandé de fermer les yeux et d’ouvrir la bouche et je lui ai mis un clou de girofle (aux vertus aphrodisiaques selon l’auteur de l’article). Elle n’a pas aimé du tout et elle est partie presque aussitôt ! »

Il est donc plus judicieux d’éviter de tels produits aux conséquences plus délétères que bienfaitrices. Si les aliments à réputation aphrodisiaques ne sont pas plus efficaces sur le plan physiologique de la fonction sexuelle, leur forme symbolique et la stimulation des sens qui en résulte emportent les amants dans un monde érotique bien plus sain et ludique qu’une quelconque pilule aux constituants inconnus et potentiellement dangereuse. N’oublions pas que les fantasmes, la créativité, la sensualité, les jeux et les caresses sont les aphrodisiaques les plus efficaces. Pimenter sa vie sexuelle, briser la routine, « booster » son imaginaire sont les clefs du désir. Quelques femmes ont essayé et en témoignent :

Maguy, 33 ans, nous révèle d’un petit air coquin comment elle booste la libido de son chéri : « Je mange mon déssert avec sensualité. Je suçote ma cuillère, je trempe mon doigt dans la crème, je passe ma langue sur mes lèvres. Et tout ça, très lentement, avec un air détaché et innocent, comme si de rien n’était… »

Amale, 29 ans, renchérit : «  Moi, je lui prépare un dîner à déguster entièrement avec les doigts. Mini-brochettes, légumes croquants, petits canapés, fraises… On picore, on se fait manger mutuellement, c’est sexy et léger… Ça dégénère forcément ! Surtout quand on arrose le tout d’une coupe de champagne. »

Mais c’est Janine 38 ans, qui rétorque de plus belle : «  Quant a moi, je me faufile toute nue dans la cuisine. Je sors la bombe de crème chantilly et je me dessine une petite culotte 100% comestible. Puis je lui crie “à taaaaable !”, et j’attends. »


15 ingrédients pour un menu 100% aphrodisiaque

1. Les amandes

Ces fruits secs regorgent de graisses essentielles qui régulent les prostaglandines, nécessaires à la production des hormones sexuelles. Elles contiennent aussi de la vitamine E qui améliore la qualité du sperme grâce à son pouvoir antioxydant. Elles sont de même une excellente source de vitamine B2 qui contribue à l’amélioration de la sensibilité de la paroi vaginale chez la femme.

2. Le concombre

Mauvaise blague à part, il participe à une meilleure vie sexuelle…Une étude américaine a établi qu’une des senteurs qui boostait le plus la libido féminine était—que vous le croyiez ou pas—le concombre !

3. Le pop-corn

Ce standard des salles obscures est l’aliment qui contient le plus d’arginine végétale, le composant principal du sperme. De nombreuses études ont montré l’importance de l’arginine dans le nombre de spermatozoïdes, leur mobilité et leur qualité. Evitez de les prendre beurrés ou sucrés…cellulite mise à part, ça n’apporte rien de plus !

4. L’ail

Il est plus connu pour être un tue l’amour qu’un excitant…et pourtant. L’ail est un aphrodisiaque puissant. Le tueur d’haleine contient un ingrédient de poids appelé allicine qui accroît la circulation sanguine et la libido. En revanche, n’oubliez pas d’apporter vos chewing-gums à la menthe…

5. Le poulet

Maintenir un haut taux de testostérone est important pour tous les aspects de la vie sexuelle, de la production du sperme aux fonctions érectiles en passant par le désir. La production de cette hormone dépend beaucoup du zinc et de la vitamine B6, deux aliments qu’on trouve en abondance dans le poulet.

6. Le miel

Dans la Perse antique, les couples avaient coutume de boire l’hydromel—vin à base de miel—pendant un mois après leur mariage (le mois du miel, aussi appelé lune de miel). Ce nectar des abeilles est riche en vitamines du groupe B intervenant dans la production de la testostérone. Son fructose améliorerait la résistance et l’énergie

7. La pastèque

Des scientifiques texans ont démontré que manger de la pastèque avait des effets bénéfiques sur l’érection. Comme elle contient de la citulline et de l’arginine—acides aminés—, elle active la production d’oxyde nitrique qui détend les vaisseaux sanguins péniens. La même action que le viagra mais sans ordonnance.

8. Les crevettes

Ces copines des poissons contiennent leur lot de zinc qui booste la libido et la production de sperme. Egalement, au rendez-vous, le calcium et le magnésium, importants pour la contraction des muscles, et le sélénium qui aide à réguler le désir, le nombre des spermatozoïdes et la fertilité. Elles contiennent aussi de la phénylalanine, un acide aminé qui joue sur l’humeur et l’appétit sexuel.

9. Le thon

En plus de ses propriétés cardio-protectrices, le thon est entre autre riche en vitamine B, telle la B3 dont l’effet dilatateur peut décupler vos sensations de plaisir, de l’excitation à l’orgasme.

10.La banane

Outre leur symbole phallique, les bananes contiennent un alcaloïde appelé bufoténine qui joue sur l’humeur, la confiance en soi et le désir. La partie qui en contient le plus est celle juste sous la peau, donc essayez de les faire au four…ou au barbecue avec du chocolat noir et enveloppées de papier alu…Grattez bien la peau…

11.La glace à la vanille

La vanille est utilisée partout, de la nourriture au désodorisant pour toilettes. Et ce n’est pas un hasard…selon une étude américaine, la vanille boosterait la circulation sanguine des organes sexuels…

12.Le gingembre

Selon une étude britannique, des rats mâles ayant mangé du gingembre ont les testicules plus lourds que les autres. Les chercheurs estiment que le gingembre a un effet similaire sur l’être humain.

13. Le chocolat noir

Selon une étude allemande, le chocolat noir réduit l’hypertension, ce qui aiderait les hommes souffrant de trouble de l’érection. Les flavonoïdes du cacao participent à produire de l’oxyde nitrique, composé chimique qui aide à la dilatation des muscles vasculaires péniens. Cela améliore la circulation sanguine et donc l’érection.

14. La tomate

Appelée aussi “pomme d’amour”, la tomate a une réputation sexy, principalement basée sur sa couleur et sa texture. Son haut taux en bêta-carotène – que le corps convertit en vitamine A – rend cet aliment essentiel à la bonne santé sexuelle. La vitamine A joue aussi un rôle dans la production de testostérone.

15. Le céleri

Les Romains dédiaient le céleri à Pluton, le dieu du sexe. Ils utilisaient ses vertus aphrodisiaques dans de nombreux plats. Il est bourré d’androstérone et d’androsténol, des phéromones supposées attirer les femmes…


Pour un dîner aphrodisiaque  « presque parfait »

1- Optez pour la légèreté

On évite les plats lourds, en sauce, caloriques et difficiles à digérer. A l’apéro, on oublie les chips grasses et salées, on croque plutôt des fruits à coque (noix, noisettes et amandes) ou bien des concombres coupés en lamelles accompagnés de tomates cerise.

2- En toute simplicité

Haro sur les mets compliqués qui prennent des heures à préparer et à cuire. Il vous faudra du temps pour vous pomponner. Quelques exemples de recettes qui devraient exciter les papilles et les autres sens…

• Une tarte au thon et à la tomate

• Poulet au miel et aux amandes

• Brochettes de crevettes au gingembre

S’il vous reste de la place pour couronner le tout… de bonnes bananes flambées sauce chocolat et glace vanille

3- Soignez le détail

Ne négligez pas la mise en scène: tachez de mettre en éveil tous les sens…

Rien de tel qu’une ambiance tamisée et qu’un éclairage flatteur  à condition que l’on puisse voir ce que l’on déguste ! Si vous optez pour des bougies parfumées, veillez à choisir un parfum léger qui ne masque pas les odeurs de vos plats. Agrémentez vos mets d’une musique douce ou exotique selon vos envies afin de vous décontracter !  N’oubliez pas de servir le tout dans une vaisselle colorée, de jolis verres à pieds, des couverts retenus par un ruban de satin…

4- Partagez votre repas

Il n’y a rien de plus turn off qu’un hôte qui picore tel un oiseau ou qui fait la fine bouche devant son assiette. Votre appétit en dira long sur la suite à venir !

5- Jouez le jeu

On grade en tête que beaucoup plus que l’effet stimulant de ces produits, c’est le rituel qu’ils génèrent qui est important. En utilisant des aphrodisiaques, on crée un moment d’intimité et de complicité à deux, et c’est ça qui est libidogène. Ces produits sont des coups de pouce, et non pas des potions magiques. Donc on ne se repose pas entièrement sur son cocktail au gingembre, on y met aussi du sien.

La pilule du bonheur : attention aux contrefaçons

Certaines personnes attribuent à tort le terme aphrodisiaque à certains médicaments facilitateurs de l’acte amoureux. Il faut savoir que les médicaments à propriétés aphrodisiaques n’existent pas. Chaque médicament possède une fonction spécifique, les la yohimbine et les IPDE5 pour faciliter l’érection par leur action vasodilatatrice, les hormones chez la femme ménopausée pour faciliter la lubrification, etc… Il est cependant vrai que l’aide apportée par ces médicaments, de part la modification de la confiance en soi et de l’image de soi a une répercussion mentale à « effet aphrodisiaque » qu’est la remise en route indirecte du désir sexuel. Ainsi, depuis quelques années la sexologie médicale dispose de molécules très efficaces pour soigner les troubles de l’érection que ceux-ci soient d’origine physique ou psychique: ce sont les IPDE5, de véritables médicaments et non pas des formules magiques. Depuis leur avènement, la yohimbine, vasodilatateur extrait de l’écorce d’un arbre africain, fut délaissé du fait de ses nombreux effets secondaires et contre-indications.

Nous ne lasserons pas de rappeler que ces médicaments d’aide à l’érection ne règlent que les problèmes d’érection d’une personne désirante mais non les problèmes conflictuels d’un couple. De plus, certaines contre-indications sont à connaître, et son usage doit être expliqué correctement. Ce qui implique une prescription par un médecin et non simplement une recommandation du pharmacien. Raison supplémentaire ne pas se laisser tenter par la facilité de l’achat anonyme sur Internet : la contrefaçon y pullule et peut être dangereuse. En effet, si les fabricants de ces faux négligent tout simplement d’y inclure le principe actif ou diminuent son dosage, certains y substituent carrément une autre molécule inefficace mais toxique pour l’organisme. En conséquent, ces médicaments n’ont au mieux aucun effet sur l’érection et au pire représentent un danger pour la santé.

Ce marché illégal sur Internet n’est pas le fruit du hasard. Les contrefacteurs profitent du tabou dont la sexualité fait encore trop souvent l’objet, ainsi que de la course à la performance qui obsède les hommes contemporains. La difficulté de consulter, de se rendre à la pharmacie (même après une prescription) sont autant d’obstacles qui orientent les futures victimes vers ce marché noir du faux à vrai risque. Deux sortes de dangers guettent les usagers des contrefaçons vendus sur le net. Le premier, conséquence directe des substances toxiques et inconnues utilisées : allergies, effets indésirables parfois graves… Le deuxième résulte de l’impact psychologique destructeur de l’échec qui rend le cercle vicieux dans lequel se retrouve le patient plus difficile à surmonter lors d’une prise en charge ultérieure.

Qu’en est-il des « tue-l’amour » ?

La hantise des troubles sexuels a beau torturer nos contemporains, des médicaments ayant des effets secondaires néfastes sur la sexualité sont prescrits au quotidien dans les cabinets médicaux. Pourquoi ? Parce que ces médicaments sont nécessaires pour le maintien en bonne santé du patient et surtout parce que ces répercussions délétères ne sont pas systématiques.

Etre prévenu de cette éventualité permet d’en parler avec son médecin et le cas échéant  de changer de molécule ou de modifier son dosage.

En effet, la problématique que pose ses effets secondaires est l’arrêt du médicament de son propre chef sans l’avis du médecin, arrêt qui peut entraîner des conséquences bien plus graves que le désagrément sexuel qui lui peut-être résolu.

Ainsi parmi les produits incriminés, nous retrouvons essentiellement ceux prescrits pour les troubles cardio-vasculaires ainsi que pour les troubles de l’humeur. Deux indications fréquentes et souvent à l’origine de troubles sexuels.

Fouad, 52 ans, se livre à nous : « Je suis suivi par mon cardiologue depuis 6 ans pour des problèmes de pression artérielle pour lesquels il m’a récemment prescrit un antihypertenseur. Rapidement à la suite de ce traitement j’ai eu des troubles de l’érection. J’ai donc consulté un urologue, qui m’a prescrit des IPDE5 malheureusement trop chers pour mon salaire qui ne me permet de n’acheter qu’une boite par mois soit 4 pilules “15 dollars pour faire l’amour à mon épouse” tel était la rançon de la gloire!… Jusqu’à ce que mon pharmacien me conseille un produit supposé similaire mais importé de Chine et qui plus est coûte trois fois rien. Son effet est spectaculaire. Du coup, malgré les réserves de mes médecins, je ne fais l’amour que muni de ma pilule magique. Je sais qu’il existe un risque mais enterrer ma vie sexuelle à 52 ans n’est pas une option. »

Les « Maux » de cœur

Les maladies cardiovasculaires et leurs facteurs de risque, tels l’hypertension, la dyslipidémie, le diabète, sont une cause majeure de troubles sexuels à long terme. Or leurs traitements provoquent chez certains patients des perturbations au sein de leur vie sexuelle. La principale classe incriminée est les antihypertenseurs (qui abaissent la pression sanguine élevée) en général et les bêtabloquants en particulier.

L’on retrouve aussi une altération de la fonction sexuelle à la suite de la prescription de certains antilipémiants (anti cholestérol : fibrates) et de certains diurétiques (utilisés aussi pour abaisser la pression sanguine)

Leurs effets peuvent aller selon les individus, des troubles de l’érection et de la lubrification aux troubles de la libido, comme ils peuvent n’avoir aucun effet…

Sans oublier que l’on dispose également d’une large gamme de molécules anti-hypertensives et antilipémiantes, ainsi une molécule contraignante peut être remplacée par une autre qui l’est moins ou pas du tout et ce, par le médecin traitant.

Le mal être de l’âme

Les troubles de l’humeur et les troubles anxieux sont souvent à l’origine d’une baisse de la libido, de troubles de l’érection et de la lubrification qui peuvent à leur tour entretenir le trouble psychiatrique en question ou même le provoquer… Ainsi, la majorité des patients sous antidépresseurs ou anxiolytiques voient leur sexualité améliorée du fait du traitement de la cause.

Cependant certains patients témoignent de dysfonctions sexuelles à la suite de la prise du traitement. En effet, différentes catégories d’antidépresseurs peuvent être responsables, selon les individus, de troubles sexuels variés.  Baisse du désir, retard de l’éjaculation, difficulté à atteindre l’orgasme féminin, troubles de l’érection, sécheresse vaginale… sont les effets secondaires potentiels de ces médications. Une partie de ces répercussions diminuent avec la durée du traitement, d’autres persistent, en parler avec son médecin est vivement conseillé dans ce cas-la.

De même, si l’anxiété est au désir ce qu’est le feu à l’eau, les benzodiazépines à effets anxiolytiques peuvent endormir parallèlement le désir. Les neuroleptiques quant à eux, utilisés dans les cas de psychoses (troubles maniaco-dépressifs, schizophrénie) en élevant la prolactine, affectent le désir et la lubrification.

Un équilibre hormonal

Par ailleurs, la prise d’hormones sexuelles (pilule contraceptive, analogues de la LH-RH…) ou inversement d’inhibiteurs des hormones sexuelles (anti-androgènes, anti-œstrogènes) peuvent perturber le désir et l’excitation, tout deux dépendant d’un équilibre hormonal adéquat.

Rappelons que la sécheresse vaginale peut être favorisée par de nombreux médicaments tels antihistaminiques, les vaso-constricteurs, certains anti-acnéiques et chimiothérapies.

Toujours consulter son médecin

Nous pouvons donc en conclure que certaines médications sont réellement efficaces et d’autres réellement dangereuses. Il est donc de mise, malgré le matraquage publicitaire quotidien dont nous sommes tous la cible, de se méfier, et de n’entamer la prise de toute substance active (ou qui prétend l’être) que sur prescription médicale.

Dr. Sandrine Atallah